Type d’oeuvre:
Multidisciplinaire
Lieu de représentation: Site Specific
Durée: 55 minutes
Date de sortie: 2022
Photographie Nagore LegarretaQuand avons-nous cessé d’être des enfants ? Avons-nous vraiment cessé de l’être ? Le ferons-nous un jour ? NUNAVUT est le lieu où nous avons existé à un moment donné, où le temps reste congelé, où les glaciers perdurent à jamais. C’est là que nous avons appris à nous balancer aux arbres, dans des parages où il ne pousse aucun arbre. C’est là que nous avons été embrassés par le monstre. C’est là que nos cheveux emmêlés étaient libres. Parviendrons-nous de temps à autre à sauver de l’oubli le chemin du retour... ?
NUNAVUT signifie « notre force » ou « notre terre » dans la langue des Inuits. Une tentative de construire un endroit utopique où prévalent l’amour, les monstres et le jeu. Des paysages qui suggèrent un univers onirique, où le temps s’arrête et où il n’y a rien d’autre à faire que regarder et écouter. Ensuite, tout le reste arrive...
Une proposition scénique hybride qui, basée sur des contes pour enfants, combine la danse contemporaine, l’art sonore, le théâtre physique et les arts plastiques.
Photographie Nagore Legarreta
Photographie Nagore LegarretaAprès plusieurs années à développer divers travaux chorégraphiques, Myriam Perez Cazabon décide de créer sa propre compagnie sous le nom NERI(H)ARI, dans laquelle elle peut travailler sur des projets divers et interdisciplinaires en collaborant avec d’autres arts, comme la musique, le cinéma et le théâtre. Elle définit son travail comme « danse contemporaine nette », autrement dit, claire, transparente et précise. Et interdisciplinaire, qui lui permet de renforcer sa valeur de communication et de transmission. Ici, on considère le silence comme moyen de communication et la quiétude comme forme de mouvement, en mettant en valeur avant tout la présence et le regard.
La nécessité de chercher un langage chorégraphique propre est à l’origine de la création de la compagnie, en 2016, grâce à la subvention du Gouvernement basque et au soutien et à la collaboration de Dantzagunea (Conseil territorial de Guipúzcoa) et de Donostia Kultura (centre culturel Gazteszena – Egia). Elle a déjà à son actif les pièces ‘NERE AZALEAN ARROTZ’ (2017. Œuvre recommandée par le Réseau de théâtres du Pays basque SAREA), ‘MUTU’ (2018. Œuvre recommandée par le Réseau de théâtres du Pays basque SAREA), ‘ICEBERG’ (2019) et ‘HIRU(3)’ (2021).
Mais Myriam Perez Cazabon avait déjà fait ses premiers en tant que créatrice en 2004, avec la pièce ‘NOSOTRAS Y LA PIEZA’ (nous et la pièce), avec Nerea Urbieta et Marta Ortega, et partage depuis son temps entre la création et l’enseignement/transmission et l’interprétation. Ensuite sont venues ‘TENTATIVA DE AGOTAR UN LUGAR PARISINO’ (tentative d’épuiser un lieu parisien, 2006) et ‘EJERCICIONÚMERO2’ (exercicenuméro2, 2007), deux pièces créées en collaboration avec le cinéaste Victor Iriarte avec la musique de Maite Arroitajauregi, et ‘PERMANENT VACATION.VERSIÓN’ (2007), avec l’artiste multidisciplinaire Larraitz Torres.
Elle travaille actuellement sur une nouvelle production : CCnº40.
Myriam Perez Cazabon
Myriam Perez Cazabon
